Mon cœur d’architecte bat quand je l’arpente. C’est un petit Montmartre à la Sétoise : pittoresque à souhait, le quartier offre des points de vue sur la ville et la mer à couper le souffle. Il commence sur la jolie place de la Mairie et s’étend tout autour de l’église Saint-Louis jusqu’au Cimetière marin. Des maisons de pêcheur colorées bordent des rues étroites sur les pans de la colline. Le quartier se rénove à grands pas mais il reste des maisons à dégoter, avis aux amateurs ! Sur quelques façades sont peintes des fresques d’artistes locaux. Le plan de ce MACO (Musée A Ciel Ouvert) est disponible à l’office de tourisme, il permet de se faire un parcours dans le quartier. Sinon, mon trajet préféré – et quasi quotidien – est le suivant (cf carte ) : – Démarrer sur la place de la Mairie et prendre un café chez Boule, institution locale, et repère des jouteurs sétois. Prendre le pouls de la ville à l’ombre des platanes et des maisons colorées. – A l’angle Sud-Ouest de la place, prendre la rue du Palais puis au bout à droite la rue Garenne. – Tourner à gauche au niveau du Bar du Plateau, rue des 3 journées, jusqu’à l’Église Saint-Louis. Elle est rarement ouverte mais je recommande de monter sur le parvis car la vue sur les toits de la ville y est plutôt jolie d’ici. – Redescendre les marches et poursuivre sur ma rue préférée, la rue Villaret Joyeuse qui longe le port et la ville. Des petites ruelles partent à droite, certaines sont mignonnes, notamment la première, la ruelle des Députés. Je rêve d’acheter une maison sur cette rue, évidemment, la rénover, lui ajouter une terrasse tropezienne… Et vivre, face à la vue, d’amour et d’architecture. – Poursuivre jusqu’à la Place de l’Hospitalet où se trouve le Café Social, autre institution locale (ouvert le soir uniquement pour l’apéro et le diner et en basse saison, seulement le week-end). – A l’angle du Café Social, tourner à droite pour atteindre après quelques pas et 2/3 marches, la Grande Rue Haute, tourner à gauche dans cette rue pour continuer à longer la mer que l’on retrouve très vite en vue. – Au niveau du restaurant la Coquerie, soit prendre à droite vers le Musée Paul Valéry (qui vaut le coup au moins pour sa vue qu’on peut admirer du café/resto et parfois pour ses expositions) puis continuer jusqu’au Cimetière Marin ; soit continuer tout droit sur la rue Jean Vilar pour rejoindre le front de mer (possible de faire l’un après l’autre bien sûr). – Je continue généralement jusqu’au front de mer pour mon trajet quotidien… donc prendre la rue Jean Vilar, laisser passer le musée de la mer et continuer encore un peu jusqu’à prendre une ruelle à gauche qui descend vers le front de mer : la rue du Chant des Vagues (si joli nom !). – En bas, traverser la route pour atteindre la promenade aménagée le long de la mer (Promenade du Maréchal Leclerc) et marcher quelques minutes jusqu’à une grande sculpture que les Sétois appellent le « Décapsuleur ». Juste avant, il faut avoir vu sur la droite, de l’autre côté de la route une fresque en verre représentant la Méditerranée, c’est une œuvre de Jean Denant, un artiste qui monte qui monte, comme pas mal d’autres artistes sétois. – Juste après le Décapsuleur se trouvent les criques (Crique de l’Anau et plage du Lazaret), les plages accessibles à pied depuis le centre-ville, l’accès à la première n’est pas plat, mais elle est plus charmante, l’accès à la seconde est très facile : il faut continuer jusqu’au début du quartier de la Corniche et s’avancer vers les immeubles récents (Années 80) du front de mer, prendre à gauche une rue qui tourne à droite et on trouve un accès à la plage quelques dizaines de mètres plus loin.